Notre 6e Convention à Bruxelles

Oct 07 2017

Les 7 et 8 octobre se réunissaient à Bruxelles les membres du Parti Fédéraliste Européen/European Federalist Party. De nombreuses branches européennes étaient présentes. Français, Anglais, Allemands, Italiens, Espagnols, Lituaniens, Roumains et d’autres ont ainsi pu débattre sur les thématiques européennes actuelles : Brexit, élections françaises et allemandes et les élections européennes de 2019.

Accueillis au Cercle des Voyageurs, par le président Yves Gernigon, les participants ont pu prendre part aux débats sur le Brexit et sur les élections au Bundestag. Les intervenants des pays concernés ont pu faire part du ressenti des populations britanniques et allemandes.

Selon Stephan Nedregaard (Londres), il a semblé que le Brexit s’engouffre dans une impasse tant le gouvernement du Royaume-Uni ne paraît pas prêt à mener des négociations fructueuses avec l’Union Européenne. Mais le sentiment d’appartenance à l’Europe, lui, ne meurt pas. Certains espèrent un nouveau référendum pour choisir entre d’une part un nouveau Traité unissant UK et UE et d’autre part un « Remain ». D’autres anticipent déjà une démission de Theresa May, l’actuelle Première ministre, mal en point dans les négociations avec Bruxelles. En ce qui concerne l’Écosse, il s’avère que si les Écossais choisissaient l’indépendance et le retour vers l’EU, Westminster, le Parlement britannique ne s’y opposerait pas.

S’agissant des élections allemandes, pour Bengt Beier (Munich) visiblement Martin Schulz, n’était pas l’homme de la situation pour conduire la liste du SPD. Sans doute trop marqué par sa culture parlementaire européenne axée vers le compromis. Il n’aura pas su créer une dynamique lors de la campagne et trouvé des points de différenciation suffisant avec le programme de la CDU/CSU. Le SPD ayant participé à la « Große Koalition », le gouvernement d’union de la législature précédente. La menace de l’AfD est bien réelle sur la poursuite de la construction européenne. Cette formation, créée à l’origine par un professeur d’économie, n’était pas un parti d’extrême droite, mais simplement opposée à l’euro. Ce n’est qu’au fil des campagnes électorales, que les tenants de la droite extrême ont pris le pouvoir au sein de cette formation. Sinon, les tractations concernant la formation d’un gouvernement seront longues. Le SPD ayant décliné une participation gouvernementale, le FDP (libéral) et die Grünen (les Verts) participeront aux négociations avec Angela Merkel, arrivée en tête du scrutin avec la CDU.

Mariapaola Cherchi (Bruxelles) a présenté une première configuration  de la liste pro-Europe et fédéraliste qu’elle compte présenter lors des élections communales de 2018 en Belgique.

Enfin, Jean-Jacques Page (Vannes – Bretagne), a introduit une large réflexion sur le programme du PFE, axée à la fois sur la souveraineté européenne, la défense de la civilisation européenne et le respect de l’autonomie locale.

Les participants ont pu ensuite poursuivre les débats à l’occasion d’un dîner convivial et chaleureux. Le dimanche matin a été consacré à un débat sur les bonnes pratiques militantes et sur la préparation des élections européennes de 2019.

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