Hollande et Merkel dealent sur le dos des Européens

Jul 05 2012

Le Parti Fédéraliste Européen a pris connaissance des conclusions du Conseil européen des 28 et 29 juin 2012 et dénonce l’inutilité d’un sommet dont l’issue était connue d’avance.

Une fois de plus, cette rencontre, a été une véritable foire aux égoïsmes nationaux. Ce Conseil n’a offert aucun signe d’espoir et aucun projet sérieux pour assurer la transformation de notre paysage politique et institutionnel européen.

Au final ce sont les Européens qui paieront les pots cassés en subissant des taux de chômage toujours plus élevés, davantage de rigueur et une hausse des prélèvements fiscaux, payés en grande partie par les classes moyennes et modestes.

La proposition d’Europe politique d’Angela Merkel – qu’aucun autre Etat n’a accepté – n’était là que pour faire barrage aux eurobonds proposés par les États du Sud pour modérer les taux de leurs emprunts souverains.

Le budget de 120 milliards d’euros – le lot de consolation de François Hollande – sera bien insuffisant pour relancer une croissance européenne anémiée. Ce n’est pas un saupoudrage de subsides en faveur d’une myriade de projets répartis sur 27 États, qui résoudra le problème de l’emploi dans l’UE.

Il aurait fallu une somme dix fois supérieure et des projets ciblés et ambitieux pour espérer relancer l’économie européenne.

On cherche à mentir aux Européens par une soit-disant « Union Bancaire », totalement anti-démocratique, qui n’est rien d’autre qu’un traité de gouvernements supplémentaire. L’intégration européenne ne passera que par l’accord des peuples.

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