Interview du 14 juillet, François Hollande sans solution pour instaurer une Europe qui protège ses citoyens.
Yves Gernigon, président du Parti Fédéraliste Européen, fustige la passivité du chef de l’État, alors que de sérieux dangers menacent la cohésion de nos sociétés européennes.
Visiblement le dumping social qui met à mal la condition de nos concitoyens et la concurrence déloyale de l’UE à 28 qui pénalise nos entreprises, n’évoquent rien pour le chef de l’État.
Celui-ci, lors de son interview du 14 juillet, s’est borné à proposer sans conviction des solutions rebattues qui ont déjà fait la preuve de leur inefficacité.
Hollande opte encore et toujours pour le saupoudrage budgétaire, là où il faudrait un effort financier massif : protection de nos frontières européennes et relance économique par la création d’un budget fédéral.
Enfin, François Hollande refuse la mise en place d’une défense européenne, renvoyant l’armée à une dimension nationale, en dépit de la nécessité d’avoir pour l’Europe une défense équitablement financée et capable de protéger ses intérêts partout dans le monde.
Enfin le chef de l’État a atteint le pathétique quand, dans une Europe au bord de la rupture sociale et sécuritaire, il déclare qu’il se bornera à « organiser des débats » avec les citoyens.