Faute d’Europe forte, les dictatures au secours des dictatures

Feb 08 2012

Une fois de plus, la Chine et la Russie ont opposé leur veto à l’ONU contre de nouvelles résolutions contre le régime Syrien.

Alors que des civils se font tuer chaque jour, l’Europe n’arrive pas à se faire entendre sur la scène internationale et c’est finalement encore la Chine et la Russie qui détiennent la clé de la résolution du conflit et se placent de facto du côté de la dictature face à la démocratie. A l’image du blocus pétrolier iranien adopté par l’UE, l’Europe doit peser de tout son poids pour aider le peuple syrien.

Il est temps, pour redonner à l’Europe la force de défendre ses valeurs de démocratie et de droits humains fondamentaux, de mettre en place un président européen légitime et un Etat major européen capable d’accompagner sa politique étrangère en cas de nécessité. Il devra également disposer d’armes économiques pour prendre des mesures contre les pays qui montrent aussi peu de respect envers les vies humaines que le régime Syrien.

L’Europe doit ainsi avoir un siège unique au conseil de sécurité de l’ONU qu’il faudra réformer car il est inacceptable que certaines puissances protègent ainsi un dictateur qui massacre sa population.

Avec ces réformes, l’Europe aura enfin la diplomatie qu’elle mérite, forte et défendant les valeurs et les intérêts des Européens.

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