
40 ans de Schengen : une liberté précieuse, mais des frontières trop vulnérables
Il y a tout juste quarante ans, en juin 1985, était signé l’accord de Schengen. Quarante ans durant lesquels nos élites ont célébré la libre circulation et une Europe sans frontières, ouverte et accueillante… Mais aujourd’hui, nous en mesurons le prix en termes de sécurité et de criminalité.
La liberté de circulation est une avancée majeure pour nous, citoyens européens
Effectivement, la suppression des frontières intérieures a facilité les déplacements, stimulé les échanges économiques et symbolisé une Europe plus unie. Pour nous, Schengen est devenu un droit concret : voyager, vivre ou travailler librement dans 27 pays. C’est une réussite incontestable qu’il faut préserver.
Si la liberté de circulation est une avancée majeure pour nous, citoyens européens, la faiblesse persistante du contrôle des frontières externes menace à la fois notre liberté et notre sécurité collective. Car derrière cette façade de liberté, c’est une réalité bien plus inquiétante qui s’est imposée et qui met directement en danger nos peuples.
Des milliers de migrants arrivent chaque jour sans que l’on sache qui ils sont, d’où ils viennent…
Depuis des années, les flux migratoires explosent. Les États membres ne contrôlent plus rien. Des milliers de migrants arrivent chaque jour sans que l’on sache qui ils sont, d’où ils viennent, ni quelles intentions ils nourrissent. Pendant ce temps, nous Français, Belges, Suisses, Italiens, Allemands voyons notre sécurité menacée, nos identités bousculées, nos modes de vie fragilisés.
Que fait Ursula von der Leyen, la Présidente de la Commission européenne pendant ce temps ? Elle nous parle de solidarité, de quotas, de partage du fardeau. Mais ce que nous voulons, ce n’est pas répartir l’insécurité, c’est l’empêcher.
Schengen devait être un pacte de liberté. Il est devenu un système à double tranchant : la libre circulation pour les honnêtes gens, oui, mais aussi une autoroute pour les trafiquants, les criminels et les terroristes. Depuis la crise migratoire de 2015, les lacunes sont apparues au grand jour : arrivées incontrôlées, procédures d’asile mal harmonisées, trafic humain, menaces terroristes infiltrées dans les flux migratoires.
Il n’y aura pas d’Europe forte sans frontières externes solides
Alors soyons clairs : il n’y aura pas d’Europe forte sans frontières externes solides. Il est temps de dire non à l’impuissance de l’Union européenne, de remettre des frontières là où il le faut. Et surtout, de défendre nos peuples, notre sécurité et notre avenir.
À quarante ans, Schengen est à bout de souffle. Il ne s’agit pas de le réformer, mais de repenser entièrement la protection des frontières. L’Europe n’a pas vocation à devenir un terrain vague sans barrière ni règle. Elle doit redevenir une citadelle sûre pour ses peuples.
Un corps fédéral de gardes-frontières et de gardes-côtes
Supprimons Frontex, agence sans moyen et aux objectifs flous qui se préoccupe souvent davantage du sort des migrants que celui des Européens. Remplaçons cette agence par un vrai corps fédéral de gardes-frontières et de gardes-côtes doté de moyens puissants capable de contrôler rigoureusement les entrées sur notre territoire.
Ce combat pour la sécurité, pour l’identité, pour la survie de notre civilisation, nous le mènerons avec détermination. C’est le prix à payer pour préserver à la fois notre liberté de circuler et notre sécurité intérieure.
Quarante ans après, il est temps de remettre la protection aux frontières extérieures au cœur du projet européen.