Anis Amri, l’auteur présumé de l’attaque du marché de Noël de Berlin, un migrant illégal, a pu sans encombre circuler à travers l’Europe, une fois son crime commis.

Après son séjour en Allemagne, le terroriste a pu prendre, selon des sources sûres, un train en France pour se rendre en Italie, à Milan où il a été abattu par les forces de l’ordre.

Se basant sur ces faits, l’extrême droite capitule en rase campagne en proposant de revenir sur notre liberté de circulation en Europe, un acquis vieux de soixante ans.

Un des leaders, Marine Le Pen propose ainsi de revenir aux frontières du 19e siècle. Cette mesure empêcherait – du jour au lendemain – les honnêtes citoyens de circuler entre deux Etats européens. Entre la Belgique et la France ou entre la France et l’Espagne, l’Italie ou l’Allemagne.

Ma position est inverse. Nous ne devons rien lâcher aux terroristes. Nous ne nous agenouillerons jamais devant eux en leur bradant nos libertés. Ma proposition est simple : abroger les accords de Schengen pour mettre en place chez nous un véritable espace de sécurité.

Un espace régulé par une police européenne aux frontières et un FBI européen capable de traquer les terroristes partout en Europe et de lutter contre les migrants illégaux.