Comme un enfant pris la main dans le pot de confiture, José Manuel Barroso a été embauché par la banque Goldman Sachs comme conseiller au Brexit. Cette embauche, régulière sur le plan légal, est sur le plan politique, révélatrice de ce qu’est devenu la Commission : immorale et non-éthique.

Ce groupe nommé – et non élu – dirige l’Europe sans jamais avoir soumis un projet politique au suffrage du peuple. Ce que les journalistes ont appelé « l’affaire Barroso » démontre que cette officine prend ses décisions sous la pression des lobbies financiers et entretient des rapports étroits avec ceux-ci.

La prise de décision politique européenne fait donc l’objet d’un double manquement aux valeurs fondatrices de l’Union Européenne : la démocratie et la res publica (décisions politiques prises au nom du peuple).

Le Parti Fédéraliste Européen milite pour la disparition de la Commission et l’élection au suffrage universel direct d’une Présidence de l’Union Européenne. Nous souhaitons également mettre en place un gouvernement de l’Union émanant d’une majorité politique élue par le peuple lors des élections européennes.

Nous rappelons que la banque Goldman Sachs s’est illustrée ces dernières années lors de la crise financière de 2008 et surtout dans le maquillage des comptes publics grecs.

Nous posons une question : où est M. Juncker ? Qu’elle est la vision du président actuel de la Commission sur « l’affaire Barroso » ? Ce silence gêné de Bruxelles montre à quel point le Commission est plus enclin à prendre des décisions de convenance qu’à prendre ses responsabilités.

La Commission a peur du peuple dans sa dimension souveraine. Elle a peur du peuple dans sa dimension humaine. Une institution qui a peur du peuple doit disparaître.

Le Parti Fédéraliste Européen n’accorde désormais plus aucun crédit à cette équipe dont la collusion avec le monde des lobbies financiers ne fait plus secret.